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J'aurais voulu être une raconteuz'

19 septembre 2017

Maria, casse-toi !

J'vais pas vous mentir j'suis soulagée d'être enfin arrivée au pays. Soulagée de retrouver un bout de chez moi. Retrouver une maison dont je connais les odeurs, une maison avec les jolies couleurs.
Soulagée.
Et en même temps j'vais pas vous mentir j'suis en vrac.
Parce que Maria qui s'invite su les ptits paradis que j'ai quittés. Sur les belles âmes qui nous ont réconfortés.
St François et ses généreux hôtes qui nous ont ouverts grand leur maison. Qui nous ont nourri, choyé, calmé et qui ont pris nos gosses par la main.
St Claude, et une si belle case en bois, une aussi solide je l'espère que la douceur de ses propriétaires.
Laurence et Éric (pour ne pas les citer) ont fait de leur Bananes Vertes un havre de paix. Arrivée chez eux en vrac et déracinée, je suis repartie apaisée.
Sans oublier tous ces messages reçus des Saintes, de la Martinique, de toutes les îles voisines qui pensaient tellement à nous.
Les antilles, après Irma c'était ça.
Des gens qui ouvrent leur porte et qui se donnent la main.
Alors tu vois Maria, ça tu l'auras pas.
Même Irma n'a pas réussi.
Perd pas ton temps. Casse toi Maria !
Casse toi !

Alors oui j'vais pas vous mentir, aujourd'hui je suis soulagée d'être chez moi.
Mais j'suis en vrac.
Ouais j'suis en vrac.

Prenez soin de vous...
On ne vous oublie.
Je ne vous oublie pas.

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10 septembre 2017

Irma, tu nous auras pas ...

Il était 8h30 environ.
Irma venait de nous assommer, de nous secouer comme jamais.
On n'avait pas dormi de la nuit.
Les derniers signes radios nous annonçaient qu'Irma était un cyclone hors catégorie. Que personne n'avait jamais vu ça. Qu'on ne parlait même plus de vitesse du vent ou de biens matériaux à sauver. On nous a dit de sauver notre peau. C'est ça qu'on a entendu à la radio. Sauvez votre peau les gars.
Alors oui il était 8h30 environ et on était sauvé. Effrayé. Déboussolé. Sous le choc. Tendu. Terrorisé. Fatigué. Mais sauvé.
Vivant.
On était vivant putain.
Plus aucun contact avec le monde extérieur. Pas de réseau. Rien.
Perdus.
Perdus sur notre caillou. Notre île.
Dévastée la belle.
Nous aussi on l'était.
Dévastés.
J'ai jamais eu aussi peur de ma vie.
Jamais.
J'ai cru mourir à chaque instant pendant de longues heures. J'ai vu la fin.
Les derniers messages que j'ai pu envoyer avant que tout ne coupe c'était ça.
Je vous aime. Au cas où, je vous le dis, maman, frangin, amis... je vous aime.
C'était horrible de le dire comme ça.
Horrible pour eux de l'entendre mais je l'ai dis. Il fallait que je le dise. C'est aussi les derniers messages de mes amis d'ici que j'ai reçu.
On ne tiendra pas. Ça va lâcher. On va lâcher.
Et puis plus rien.
Plus de réseau.
On ne savait pas si ça allait tenir. Si la maison allait tenir face à cette bombe d'Irma. Je ne savais pas si mon coeur allait tenir à tellement battre de peur. Si j'allais pouvoir garder mon calme. Si je n'allais pas devenir folle face à la terreur.

Irma s'est invitée doucement vers 1h du matin et est montée. Montée. Montée. Ça ne s'arrêtait pas de s'intensifier. Les bruits. Le vent. La pression était dingue. Nos oreilles allaient exploser à chaque bourrasque. Un bombardement.
Et dans la tempête, c'était l'inconnu. Impossible de savoir jusqu'où ça allait. Jusqu'où la nature était capable de se déchaîner à ce point.
Irma était dingue. Une furieuse. Une tueuse. Elle voulait notre peau putain.
Des minutes qui durent des heures.
Des heures qui durent des jours.
Est ce que le toit va tenir? Est ce qu'on ne va pas se faire dézinguer? Pulvériser?
Chaque minute de passée était une minute de gagnée.
Les enfants dormaient. Comment ? Mais comment dormir dans un tel bordel ?
Je ne gérais rien. On a laissé faire les gars et avec ma pote on se donnait la main au dessus de nos gosses qui roupillaient.
Les yeux.
J'ai vu la trouille dans ses yeux. Et je n'ose même pas imaginer ce qu'elle a vu dans les miens.
Et puis 5h15.
J'ai regardé pour me souvenir.
5h15 et plus rien. Net. Plus un bruit.
Mes oreilles étaient défoncées et j'ai vrillé.

On est sous l'eau ?
On est sous l'eau c'est ça?
Submergés?
La maison va éclater dis le moi !

Elle s'est marrée. Enfin, elle s'est marrée du mieux qu'elle pouvait.
C'est l'oeil Soïz. C'est l'oeil panique pas.

Moi j'y croyais pas. J'étais sûre d'être sous l'eau tellement mes oreilles me défonçaient.

Ouais j'ai vrillé.
La peur.
Trop de peur.

C'était l'oeil.
On avait tenu la première partie.
On avait tenu...
Maintenant il fallait changer de pièce.
Les vents allaient tourner.
Fallait se préparer au deuxième round.

J'ai réveillé La Chouette pour passer au plan B des gars au cas où le plan A ne tienne pas.
Ils avaient tout prévu. Des plans ils en avaient pour, je suis sûre, de A à Z.
Des guerriers ces gars. Des qui nous laisseraient pas emporter par Irma.

Jai réveillé La Chouette et j'ai vu dans ses yeux... C'est dingue ce que j'ai vu dans ses yeux.
Elle s'est collée à moi. M'a regardé si intensément.
Elle s'est fermée.
Un bloc.
Elle s'est tournée.
Et s'est rendormie.

Je suis allée chercher Dinou fils, qui lui aussi faisait partie de l'aventure et je l'ai mis à l'abri, près de nous. Irma elle l'aura pas mon chat!

L'oeil à duré 1 heure, 1 heure où il n'y a plus eu un bruit, plus rien, ambiance de fin du monde au petit matin.
1h pour se remettre de ce qu'on venait de vivre.
1h pour faire le point.
Et en 1 minute Irma nous a englouti à nouveau. Une brute. Une furieuse.
Aussi dévoreuse qu'avant l'oeil.
Folie!
C'était la folie.

En 1 minute.
1 seule minute et les rafales de près, voire de plus (aucune machine ne peut mesurer aussi fort comme vent) de 400 kms/h ont reprises.

Dehors des toitures s'envolaient, des voitures, des camions, des maisons explosaient.
L'enfer sur terre.

Et elle, ma beauté, ma douce de deuzans et demi dormait.
Je l'ai regardé et à chaque bourrasque, à chaque bruit, claquement, grondement, tremblement, je la regardais et j'espérais que ça ne serait pas la dernière fois. Je la regardais et mes oreilles allaient exploser. La pression était dingue. Je me collais à elle. Et je donnais la main à ma pote en écoutant les gars sécuriser l'endroit.
Irma ! Ça criait Irma ! tu nous auras pas !
Scie, perceuse ...
Le chantier de la débrouille.
Fallait que ça tienne.
Fallait consolider pour nous rendre encore plus invincibles.

Et puis les heures, les minutes ...
Bordel ce que c'est long le temps. Le temps à ne pas savoir si c'est elle ou toi qui va gagner.

Ils ont rien lâché. Ils se sont battus.
Ils nous ont sauvé.
Irma s'en allait.
Elle partait.
Nous laissant sur pieds mais secoués.

Il était 8h30 environ et on allait pas tarder à découvrir ce qu'Irma avait laissé derrière elle.

Le chaos.
C'était le chaos dehors.
Mais on était vivants.

Ouais vivants.
Et c'était horrible de ne pas savoir si c'était le cas de tous nos amis, voisins, compagnons de galère...

.
.
---
#laraconteuz #irma #stbarth

10 septembre 2017

Irma

J'ai honte de le dire mais je me suis taillée.
Quelques avions ont été mis en place pour faire partir les femmes et les enfants.
Alors ouais j'ai été évacuée en Guadeloupe avec La Chouette, ma copine de galère et ses 2 gamins.
On a pris une valise avec rien dedans. On a rien. Tout est là bas. Notre vie est là bas. Nos copains. Nos voisins. Mes amies chéries.
Mais on a voulu sauver nos gamins.
On s'est sauvé devant José qui va continuer le sale boulot d'Irma.
C'était trop dur de rester.
Les conditions de vie sont déplorables.
Ça fait des jours qu'on ne dort quasi pas. Qu'on tient nos gamins propres comme on peut.
Qu'on s'éclaire à la bougie. Qu'on les nourrit de ce qu'on a. De ce qu'il reste. Il fait chaud. Très. Trop pour des minots.
L'île est dévastée, vision d'horreur sur la route, on ne sait même plus se repérer par moment. On ne reconnaît plus rien.
Coupé du monde.
Seuls sur notre caillou dévasté.
Mais il y a une solidarité de malade qui s'est mise en place dès le lendemain. Pourtant tout est difficile. Tellement.
On n'a pas d'informations. On ne sait pas ce qui nous attend. On a tous eu tellement peur. On a vraiment eu peur d'y passer.
Je le raconterai. Il faudra que je le raconte.
Nous sommes choqués.
Vivants mais tellement choqués.
Par moment je n'arrive même pas à parler. Et puis par moments on se regarde et on pleure. Jamais au même moment.
On se porte les uns les autres.
Rester debout.
Ouais il le faut.
Debout.

Je ne sais pas la suite.
Incapable de prendre la moindre décision.
Je sais juste que j'ai honte de le dire.
Je me suis taillée...
Je n'ai pas pu prendre Dinou fils avec moi. Il est en sécurité dans la case des copains bretons. Là où on a vécu Irma. Là où va passer José demain.
J'espère pouvoir le retrouver au plus vite.
Retrouver mes amis. Retrouver chez moi.
Retrouver un bout de vie.

Mais pour le moment je sais pas.
Je suis en Guadeloupe.
Déracinée et honteuse.

Merci pour tous vos mots. Vos messages.
On devenait dingue de ne pouvoir donner de nouvelles.
Dire qu'on était vivant.
Juste ça.
Vivant p*tain.
Alors oui merci. Merci d'avoir pensé à nous. On va avoir encore en avoir besoin.

1 juin 2017

Sur le chemin de l'école ...

L’image contient peut-être : une personne ou plus et plein air

La Chouette est allée visiter sa classe ce matin. Le coeur chamallow mais le sourire accroché que j'étais.
Exceptée ma trouille de ne pas réussir à franchir la cour à l'heure, et d'arriver en vrac, à moitié habillée, donc à moitié à poil et sans souliers; exceptée cette petite trouille donc, elle comme moi étions plutôt ravies. 
J'ai quasi pas fermé l'oeil de la nuit par peur de pas entendre le réveil. Et ce n'est décemment pas sur cette petite personne que je peux compter.
À 6h j'étais donc déjà au taquet. Et même que j'ai pas glandé devant ma tasse de thé.
J'étais la productivité incarnée ce matin.
À 7h c'était au tour de La Chouette d'émerger. Et comme elle n'était pas décidé j'ai dû lui rapeller qu'aujourd'hui était un grand jour.
Le jour où tu vas rencontrer ta maîtresse ! Allez hop hop hop debout là dedans !
Elle a décroché son plus graaaaand sourire, et elle m'a posé cette petite question de sa jolie bouche à l'haleine de tétine qui fouette :
"I va voiw ma maitesse aujoud'hui ? !
_ Oui ! Ce matin on va voir ta maîtresse. Allez debout !
_ Supew ! Et i pouwa lui di caca boulette à ma maitesse ?!
_ .....
_ Hein I pouwa ?
_ Euh bah non. Non en fait on peut surtout pas lui dire caca boulette à ta maîtresse. C'est IN-TER-DIT.
_ Ha d'acco(r)d.

Ajouté à ma trouille d'être à la bourre, j'étais terrorisée à l'idée qu'elle salue l'assemblée de son tonitruant "caca boulette !!!" Mais on ne pouvait plus reculer.
J'allais devoir lui faire confiance et prier tous les dieux de l'éducation bienveillante pour que ces si doux mots ne sortent pas de sa bouche.
Go!
Go La Chouette go!

Même que j'ai pas eu à piquer un sprint le sac sur la tête et La Chouette à bout de bras. 
On était à l'heure les gars !!!
Elle a pu franchir la cour toute seule comme une grande. Ma toute petite déjà si grande.
Elle a tout bien fait comme la maîtresse a dit. Elle a tout bien écouté. Elle a dansé avec les grands.
Et elle n'a rien dit.
Je ne vous cache pas que dès que je la voyais un peu trop près de la maîtresse ma respiration se bloquait.
Mais rien. Le caca boulette n'est pas sorti.

Bref.
On ne s'est pas fait remarquer et c'était pas gagné.

29 mai 2017

Alors on fait quoi les gars ...

Oui. Oui je suis la celle qui a osé écrire il y a déjà quelques années que nous étions full sur le caillou. 
Celle qui conseillait aux nouveaux arrivants de ne pas se pointer sans logement.
Non pour crâner.
Non pour dégoûter les doux rêveurs. 
Juste pour informer.
Cet article est toujours très lu et je reçois régulièrement des messages me demandant comment faire pour réussir à se loger ici.

Je n'ai pas de réponse les gars.

Après bientôt 9 ans sur l'île et un réseau assez développé je me retrouve aussi sur la touche. Et aucune proposition.

Alors?
Alors on fait quoi?
Je fais quoi les gars?

Je n'ai pas les moyens de payer 1 an de loyer à l'avance, je n'ai pas les moyens de faire intervenir un agent de maintenance ni un jardinier à l'année. Je n'ai pas les moyens de proposer 7000 balles pour une case qui en vaudrait 1500.
Je n'ai pas les moyens et je ne veux pas.
Je ne veux pas participer à la surenchère.

Je voudrais juste un logement décent.

J'ai toujours payé mon loyer et je suis plutôt pas trop mal élevée, ma fille aussi d'ailleurs.
Ha?
Ha bah oui j'ai une fille et je ne suis pas prête à la faire adopter sous prétexte qu'avoir un enfant serait un frein à la location. 
Qui ferait ça???!

Contrairement à ce qu'on pourrait penser je ne mets pas le bazar.
Pourtant quand je vois certaines annonces j'aurais envie de le foutre le bordel.
Mais je ne dis rien par peur qu'on me conseille vivement de rentrer chez moi.
Sauf que depuis le temps, chez moi, c'est ici les gars.

Alors on fait quoi?
Je fais quoi les gars?

Je continue de chercher. 
Je continue d'en parler. 
Et j'essaie de ne pas désespérer.

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28 mai 2017

A nous ...

L’image contient peut-être : fleur et plante

Aux imparfaites, aux solos, à celles de 1 de 2 de 3 et de plus encore. 
À celles qui veillent sur un là haut et à celles là haut qui veillent sur ceux d'en bas. 
Aux stressées, aux relax, à celles qui portent, qui cododotent. À celles du nichon, à celles du biberon. 
À celles qui doutent. À celles qui écoutent. 
À celles qui pleurent leur vie d'avant sans oser le dire par peur. 
Putain de jugement. 
À celles qui passent des nuits pourries mais qui ne regrettent rien. Et pourtant. 
À celles qui bossent et qui ont l'impression de passer à côté. À celles qui sont à leur côté mais qui voudraient aller bosser. À celles qu'on a oubliées, coincées dans la maternité. 
À celles qui soignent, qui bercent.
À celles qui attendent. 
Qui ne le sont pas encore et qui en crèvent de vide.
À celles que j'admire. 
À la mienne.
À moi ...
À la celle que je suis devenue.
Bonne fête à toutes les mamans.

28 mai 2017

BOnne fête maman je t'aime ...

Aucun texte alternatif disponible.

Dans son petit sac jai trouvé cette fleur.

"Hooooo bah c'est pour qui cette fleur? Elle est si jolie cette fleur !
- Est pouw moua!
- Ha.
- Oui. Est ma fieur.
- Ha d'accord. Et bien elle est très jolie ta fleur La Chouette. 

Et puis le silence. 
Et puis la concentration dans ses petits yeux déterminés.
Le silence toujours et puis le feu d'artifice d'amour et de douceur. 
La pluie d'étoile dans ses yeux.
Et puis le silence.
Et puis ...

- Bonne fête. Maman. Ze t'aime!

Et puis re le silence pour attendre la réaction.
Mon coeur chamallow a explosé.

Et...

- Bonne fête. Maman. Ze t'aime d'amouw!

Cette fleur c'est un trésor.
Mon trésor.
C'est ces quelques mots jaillis de sa bouche d'enfant. Ces quelques mots qu'elle a dû répéter et répéter encore. Appris par coeur. 
Elle les avait oublié mais elle s'est souvenue sans que personne ne puisse lui souffler.

Bonne fête. Maman. Ze t'aime !

Il n'y a rien de plus beau que cette fleur.

Ps: Oui. Oui La Chouette a la meilleure nounou du monde entier de la galaxie. La meilleure ... 💜
26 mai 2017

La peur de l'abandon, à fond les ballons ...

L’image contient peut-être : plein air

Ce matin, comme tous les lundis matins, j'ai encore participé au concours de la-celle-qui-partira-de-chez-elle-à-l'heure-où-elle-est censée-embaucher-en-espérant-arriver-pile-poil-au-travail !
C'est fou le nombre de fois où j'ai pu participer et échouer.
Bon bah ce matin j'ai encore échoué.

Mais faut dire aussi.
Attends. 
J'ai croisé la Caroline en plein milieu de la route et quand j'ai voulu aller la mettre sur le côté, y'a La Chouette qui s'est mise à hurler pour que "Naaaaaaan maman i me laisse pas tout seule dans la toiturre !!! Naaaaaaan !" 

---> la peur de l'abandon à fond les ballons.

Alors pour lui éviter 15 ans de psychothérapie, j'ai préféré attendre que la Caroline elle traverse.

Alors forcément ça m'a mis dedans dirrèc ! Mais.
Mais j'ai peut être évité 15 ans de psychothérapie à l'enfant. Et ça.
Ça n'a pas de prix.

Et puis j'ai réalisé qu'on n'était pas du tout lundi aujourd'hui.
On est vendredi et le petit retard du vendredi ça compte pas.
C'est écrit dans le contrat !
25 mai 2017

Tendance ...

L’image contient peut-être : 1 personne


Dans la collection printemps été 2017, voici le petit basique à ne surtout pas manquer, une pièce phare de chez Yves Chat Zinzin, confectionné en 100% Dinou, veuillez accueillir comme il se doit Le Chat-peau !
Le Chat-peau sera LA pièce senchassionnel qui égaiera n'importe quel style. 
De la BCBG à la Bobo en passant par la Cagole du sud. 
Il y a un Chat-Peau pour toutes les femmes. Toutes.

Facile d'entretien, sachez cependant qu'il requiert un lavage à sec. 
J'ai voulu passer le mien en machine et on a frôlé la catastrophe.
Sans vouloir vous influencer, sachez que je ne quitte plus le mien.
Il me va si bien...

16 mai 2017

Bon appétit bien sûr ...

L’image contient peut-être : nourriture

Ne prenez pas 3 cubes d'épinards Bio congelés avec les mains, parce que quand c'est congelé ça brûle les doigts. Donc ne les prenez pas avec les doigts mais balancez-les dans une casserole. En visant bien. Parce qu'à tout moment les épinards finiront par terre ou sur la tête de l'Enfant. Et un cube d'épinard congelé en pleine poire ça peut faire très mal.
Donc balancez-les direct du carton à la casserole.
Mais des bios les épinards. Les pas bios ils sont empoisonnés. Si.
Donc si par malheur vous aviez mal visé, les épinards empoisonnés atterriraient sur la tête de l'Enfant. Et on n'empoisonne pas les enfants. Non.
Ajoutez un fond d'eau (mais pas de citerne, si vous avez peur pour vos boyaux) et laissez le tout mijoter sous un couvercle avec un peu de sel et de poivre.
Et surtout avec une motte de beurre. Beurre salé s'entend. 
Dans une autre casserole, portez à ébullition de l'eau (de citerne si vous voulez, vu que l'eau bouillie tue les microbes moisis) et ne balancez pas un oeuf de la ferme dedans. Demandez à l'Enfant de lui faire faire le toboggan à l'aide d'une cuillère. L'enfant va adorer. 
Laissez ledit oeuf dans son bain à bulle pendant 3 minutes pétantes. Pas une de plus. On ne déconne pas avec les oeufs.

Pendant ce temps, retournez tous les placards à la recherche de ce maudit coquetier. Coquetier que vous ne retrouverez jamais. Allez donc demander à l'Enfant de trouver sa tasse à thé de dînette en plastique chimique. Ça fera l'affaire. Et comme l'oeuf vient du cul de la poule locale ça équilibre votre taxe carbone 2017. 
Décapitez ce si bel oeuf en lui faisant un joli petit chapeau.
Faites griller le pain dur que vous aviez prévu de donner aux canards. Et beurrez les mouillettes obtenues. Beurrez encore un peu, ça a déjà tout fondu. Encore un peu.

Et TADAM ! 
Vous obtenez un bel oeuf à la coque (de la ferme d'à côté) accompagné de siiiii bon beurre aux épinards bio.

Bon appétit bien sûr. .

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